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26/09/2013

François Hollande rend visite à Florange : mais il a renié une promesse de campagne..

...autrement plus "sociale" que le mariage gay :

florange,hollande

 


L'actuel président de la République avait promis une loi obligeant les groupes propriétaires d'une entreprise "reprenable" à la vendre, plutôt qu'à la fermer par stratégie financière globale. Le Medef s'est opposé (avec dédain) à cette mesure : Hollande a donc renié docilement sa promesse, comme il en a renié beaucoup d'autres sauf le mariage gay. Aujourd'hui l'Elysée fait dire que la visite de Hollande à Florange "honore une promesse de campagne" ! C'est du culot, parce qu'en l'occurrence la promesse se réduit à créer un comité Théodule : "plate-forme publique de recherche" chargée d'examiner "des projets". Dérisoire... Comme dit un chroniqueur de L'Express paraphrasant Mme de Sévigné, l'horizon de Hollande "est désormais bouché de lourds nuages qui ne daignent même pas crever".

 

 

12:57 Publié dans Social, Société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : florange, hollande

Commentaires

HOLLANDE ET SON ART

> Hollande a un art tout à fait personnel d’assumer ses propres contradictions et reniements politiques. C’est comme s’il nous disait, Jourdain rubicond (et le franchissant) de la chose publique : « Par ma foi, il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. » Il faudrait que vous le compreniez, cher PP : à Florange, juché sur son camion au milieu des ouvriers, François Hollande faisait de la prose ! Ce matin, sa « plate-forme publique de recherche et de développement industriel », c’était encore et toujours de la prose. Le jour où il parlera en vers, il sera peut-être temps de le prendre au sérieux…
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Écrit par : Denis / | 26/09/2013

COMME SI

> Prose publique, suite… Ce retour devant les ouvriers de Florange, c’est comme si, en novembre prochain, le chef de l’Etat revenait un an après devant les quelques milliers de maires réunis en congrès porte de Versailles à qui il avait promis la liberté de conscience, sur la question du mariage homo… pour leur expliquer le sens de l’expression :
« Par ma foi, il y a plus de quarante ans que la loi républicaine me tient lieu de conscience et je vous suis le plus obligé du monde de m’apprendre que celle-ci peut, en plus, avoir sa liberté »…
Chiche, M. Hollande ! Ça ferait une belle leçon de prose. Nos maires apprécieraient beaucoup…
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Écrit par : Denis / | 26/09/2013

> Les nuages d'orage, ça peut foudroyer avant de crever.
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Écrit par : Pierre Huet / | 26/09/2013

BUSH MARIE DEUX FEMMES

> Au sujet du mariage gay, voici une anecdote significative: George Bush père a été le témoin d'un mariage gay dans le Maine entre deux femmes. Duplicité supplémentaire du Parti républicain: de l'aveu d'un cadre du Family Research Council, les "ténors" du GOP ne veulent plus rien faire sur ce dossier, mis à part quelques têtes d'affiches ridiculisées par les médias et tenues à l'écart par l'élite du parti.
http://hosted.ap.org/dynamic/stories/U/US_BUSH_SAME_SEX_WEDDING_WITNESS?SITE=AP&SECTION=HOME&TEMPLATE=DEFAULT
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Écrit par : Jov / | 26/09/2013

POSE

> Sa prose n'est que de la pose.
Il refuse d'entendre ce qui ne va pas dans son sens.
Il était important de dire qu'il allait sauver Florange pour gagner les élections donc il l'a dit.
Il n'y a pas pour lui de morale absolue.
Il est parfaitement en ordre avec sa morale. La sienne.
Aujourd'hui sa pose c'est de pleurer des larmes de crocodile

Il refuse d'entendre ce qui ne va pas dans son sens : pour préparer la légalisation de l'euthanasie, il a fait en sorte qu'il n'y ait plus de représentant religieux au CCNE, ce qui fait que le CCNE n'existe plus puisqu'un de ses principes étaient de regrouper des personnes "appartenant aux principales familles philosophiques et spirituelles".
C'est un CAES : comité d'approbation d'éthique socialo-libérale.

Cette attitude l'amène à un refus des réalités.

La situation rappelle un peu un mélange de 1789 et 1624, d'Espagne fin XVIIIe ou fin XIXe :
1789 : crise financière (alors qu'il y a PLEIN d'argent)
mépris des institutions
classe dirigeante dansant sur un volcan
refus des réformes par une strate de privilégiés qui en rejettent la faute sur les autres

1624 : Etats Unis impérialistes qui se servent de la morale du temps pour camoufler leur visées dominatrices (comme la Maison d'Autriche et l’Espagne avec le catholicisme)
Ils sont soutenus par une caste orgueilleuse, intelligentsia libérale, mélange de patrons, de politiciens, de pseudo philosophes et d’amuseurs publics de la télévision, qui prétend dicter sa volonté à la France, n’en fait qu’à sa tête et n’a rien dans la tête (comme "les grands", débauchés qui au nom du catholicisme se couchaient devant l’Espagne en parlant de leur noble instinct d’indépendance)
Des populations musulmanes (4 millions) qui n’arrivent pas à s’insérer finissent par vivre dans leurs zones selon leurs règles (ça rappelle les Huguenots)

Espagne : gouvernement débile et méprisé au-dessus un Etat qui fout le camp comme le sable du haut du sablier

Comme tout rapprochement, ça a ses limites, mais tout de même …

Tout cela n’a pas commencé avec Flamby, ce que les encartés de l’UMP n’ont pas compris.
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Écrit par : E Levavasseur / | 27/09/2013

AFFLIGEANTS MEDIAS

> Ce qui est affligeant c'est le copier coller des média : l'Elysée dit F.Hollande tient sa promesse et va à Florange, les média se mettent au diapason.
Merci encore une fois de nous rappeler que c'est exactement le contraire : ce déplacement est l'arbre qui cache la forêt des promesses non tenues (et évidemment celles qu'il tient ne sont pas nécessairement les meilleures).
C'est encore de l'anti-Sarko : il n'y est allé que parce que Sarko n'y est pas retourné. Quand M. Hollande arrêtera-t-il de regarder en arrière ? Il a fait sa campagne sur l'anti-sarkozisme, et est toujours incapable 18 mois après d'en sortir ...
Le seul point positif c'est qu'il finira par s'enfoncer tout seul, mais à quel prix pour la France ?
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Écrit par : franz / | 27/09/2013

Les commentaires sont fermés.